Par le biais d'un projet Erasmus+, trois écoles (Lycée Classique d'Echternach, Carolinum à Neustrelitz et le collège de Bonne-Espérance) sont désireuses de développer diverses capacités chez nos élèves. D’une part, nous souhaitons favoriser les échanges culturels et linguistiques ainsi que les actions de coopération ; et d’autre part, nous aimerions sensibiliser les jeunes aux défis actuels de l’Europe (et tout particulièrement en ce qui concerne les changements socio-économiques) afin qu’ils deviennent des citoyens responsables, critiques et actifs.
Le premier objectif de ce projet est de faire prendre conscience aux élèves de trois lycées situés dans des pays fondateurs de l’Union européenne que les injustices croissantes risquent de miner nos sociétés et de mettre en question la cohésion européenne. En effet, au cours des derniers mois, l’UE s’est vue confrontée à une xénophobie croissante dans certains pays, et ce parallèlement à une importante crise migratoire. Cette forme d’exclusion et d’égoïsme social survient après une crise économique qui a fait augmenter considérablement le taux de chômage, notamment celui de la jeune population.
Ce projet Erasmus+ invite donc nos élèves non pas à donner des réponses immédiates à la problématique, mais à créer pour leurs pairs des activités qui amèneront ceux-ci à prendre conscience du problème. Dès lors, le second objectif, plus concret et servant le premier, est de créer un ensemble de jeux (= la Pandeura’s Box, qui contiendra par ailleurs des capsules vidéo) pouvant être utilisés pour sensibiliser d’autres adolescents de tous les pays européens à la problématique des injustices sociales et économiques.
L’intérêt d’un projet transnational pour sensibiliser ainsi nos jeunes est multiple. Premièrement, nos trois écoles seront inévitablement marquées par des sensibilités culturelles différentes concernant le problème de l’exclusion. Ensuite, le fait que nos pays ont différentes approches politiques permettra aux participants d’adopter un point de vue plus large et de créer des jeux qui seront dès lors assez flexibles pour être adaptés à la situation de tous les pays européens. Enfin, la pauvreté et l’exclusion sociale étant différentes dans chacune des trois régions (chômage structurel de longue date en ce qui concerne notre région), la collaboration devra permettre aux jeunes de comprendre que même si chaque pays semble avoir sa propre problématique, la solution ne saurait être trouvée dans le repli nationaliste, mais plutôt dans une plus grande coopération au niveau de l’UE.
.jpg?v=1d1fl3r)
